vendredi 27 juillet 2012

Canon G1x : premier contact et test

Mon travail de photographe m'amène à utiliser des boîtiers compacts en plus de mes boîtiers classiques et encombrants (Canon EOS 1 DS MKIII et 550D), afin de photographier discrètement certains sujets spécifiques (personnages, scènes de rue, détails, etc.). Ayant aussi pour impératif d'avoir une qualité d'image suffisante afin de pouvoir mettre ces images en agence, j'ai au fil des ans successivement opté pour des Canon G9, G10 puis maintenant G1x. Le but de ces appareils est pour moi de "se faire oublier", accrochés à la courroie de mon sac photo ou en bandoulière dans une sacoche contre ma poitrine (je suis souvent en vélo lorsque je shoote sur Paris notamment) ; et d'être dégainés rapidement afin de saisir la scène qui se présente à moi. C'est donc dans ce contexte que j'ai récemment revendu mon G10 afin de basculer sur le fameux G1x.


Important : cet article n'a pas pour but de tester ce boîtier mais plutôt d'exprimer mes premiers sentiments à son encontre par rapport à mes besoins et mes souhaits, mais aussi par rapport au Canon G10 (équipé d'un petit capteur de 14,7 Mpix) que j'ai particulièrement apprécié. Cet article s'apparente donc un peu à un comparatif subjectif, ponctué d'énumérations de défauts et de qualités constatés.


Commençons tout d'abord par les principaux sujets qui fâchent, c'est à dire les reproches que je fais à ce matériel...

Des Raw un peu décevants !
Mes images étant destinées à être mises en agence, j'ai absolument besoin de fichiers Raw de sauvegarde de qualité. Or, les images obtenues en Raw présentent un défaut gênant lorsque j'utilise DPP 3.11 (livré avec le boîtier) pour les transformer en Jpeg. Ce défaut s'apparente à des crénelures visibles dans les zones rectilignes de l'image (limites de bâtiments, tuiles, fenêtres, etc.). Ces crénelures (artefacts) sont plus ou moins accentuées selon la nature du sujet et le contraste des zones concernées.Ce défaut ne saute toutefois pas aux yeux... Mais comme les Jpeg fournis directement par le G1x sont quasi nickels (hormis une résolution et un contrôle du bruit un peu moins bons que les Raw développés, toujours via DPP 3.11), ce défaut apparaît d'autant plus étonnant. Mes explications ne valant pas une démonstration illustrée, voici un exemple d'une photo banale où ces crénelures sont visibles.

Ci-dessous : une scène en plan large.


Maintenant les crop 100% agrandis centrés sur les planches situées au centre de l'image. Jpeg issu du Raw d'abord, puis Jpeg direct (cliquez sur la première image pour l'agrandir, puis cliquez de nouveau dessus pour visualiser la seconde image et ainsi voir la différence). On voit les crénelures disparaître sur les bords de la planche. Je n'ai pas trouvé sur le net d'autres utilisateurs qui auraient remarqué ce problème... Est ce lié au boîtier que j'ai reçu, à un problème du à DPP*, à autre chose ? J'espère qu'une future mise à jour logicielle permettra de répondre à cette question.

* Suite au présent article, j'ai ouvert il y a quelques jours un fil sur le site de Chasseur d'images (cliquez ici). Un intervenant, flavius, a comparé la même image Raw traitée depuis DPP et depuis Lightroom : tandis que DPP engendre bien des crénelures, Lightroom n'en engendre quasiment pas ! Le problème soulevé trouve donc sa solution... En espérant que Canon améliore rapidement son logiciel de dérawtisation...


Il est gros !
Le G10 était déjà un assez gros compact ; le G1x se rapproche pour sa part bien plus du bridge ! Lorsqu'on ne s'y attend pas, c'est un peu la surprise. Sitôt celle-ci passée, l'ergonomie d'ensemble est suffisamment bonne pour oublier cet embonpoint certain. En fait, avec le G1x, on photographie un peu comme avec un appareil type "Leica" (le viseur en moins) c'est à dire discrètement mais avec de la "matière" au bout de la dragonne de portage.


Le bouchon de l'objectif est nul  !
Qu'est-il arrivé à Canon pour affubler le G1x d'un bouchon aussi peu pratique ? Trop gros, il se clipse assez mal et oblige à forcer un peu pour l'enfoncer, donc à forcer sur l'objectif lui-même. Pire, il est livré avec une petite dragonne, à fixer sur le boîtier, qui évite de le perdre dès qu'on le retire. Bonne idée de départ, qui se révèle au final gênante puisque si l'on se promène objectif non protégé, prêt à déclencher, ce bouchon se balade lui aussi avec le risque de cogner contre l'objectif ou d'avoir sa dragonne de fixation se coincer dans l'articulation de l'écran orientable !!?? Le G10, avec son volet de fermeture automatique, était génial sur ce point.


Où est passée la fonction d'ajout d'un commentaire sur les images ?
Le G10 permettait d'enregistrer un commentaire audio sur les images. Un système génial (à l'instar du DS MKIII) pour garder les infos d'un lieu photographié, et donc pouvoir rapidement légender les images. Quel dommage !


Le mode macro est médiocre !
Rançon de l'agrandissement de la taille du capteur et de l'allongement de la focale du zoom, il était sans doute difficile pour Canon de permettre une mise au point très proche tout en garantissant la qualité des images. Tel quel, le G1x permet des plans moyennement rapprochés, bien loin des agrandissements importants que permettait le G10.


Les autres points qui fâchent...
... Qu'il partage en partie avec le G10, donc pour moi des défauts avec lesquels j'ai appris à vivre. En vrac : une certaine inertie au déclenchement (il faut anticiper pour déclencher au bon moment), un viseur optique médiocre (mais qui a le mérite d'exister), un zoom qu'on aimerait voir commencer vers 24 mm, certains menus alambiqués, l'impossibilité d'intégrer certains menus dans "Mon menu", etc.


Après l'énumération de tous ces points négatifs, certains d'entre vous vont sans doute se demander pourquoi je l'ai acheté ? Venons-en donc aux points forts de la bête...

Le zoom est top niveau !
Le zoom du G10 était déjà très bon (il filait un peu dans les angles à 2.8 et c'est tout). Le 28/112 du G1x est carrément exceptionnel ! Toutes les ouvertures fournissent de très bons et homogènes résultats (piqué, correction du chromatisme, distorsion). Y compris à pleine ouverture où les angles et bords sont quasiment au même niveau que le centre de l'image. Notons tout de même au passage que le capteur bien plus grand, associé donc à un zoom de focale plus longue que celui qui équipe le G10, engendre une profondeur de champ nettement plus étroite : attention donc, car il n'est plus possible avec ce boîtier d'afficher une ouverture de 4.0 et d'avoir une image nette du premier plan jusqu'à l'infini. Comme avec un reflex, il ne faut pas hésiter à visser à 8.0 ou 11.0 (d'autant que la diffraction n'est jamais sensible) pour assurer des images intégralement nettes, en paysage notamment.


Le capteur est très performant !
C'est sur ce point que la différence est colossale avec le G10, et qui justifie à lui seul l'intérêt du passage au G1x. Ce dernier procure en effet de très bons résultats, jusqu'à 3200 iso inclus ! Tandis que le G10 ne permettait de travailler correctement que jusqu'à 200 iso, le G1x culmine à des sensibilités qui ouvrent des perspectives intéressantes (intérieurs de monuments, personnages en pénombre, images crépusculaires, etc.). J'ai ainsi photographié dans des églises à 1600 iso, 28 mm et 2.8 en obtenant des résultats remarquables, totalement exploitables pour les agences. Bien entendu, cette différence paraîtra moins importante aux utilisateurs des G11 et G12, tous deux équipés d'un capteur moins bruité que le G10.
Ce capteur a aussi le grand mérite de parfaitement tenir les longs temps de pose, y compris à hauts iso. Dommage que Canon ne propose pas de pose "B" ou "T" sur cet appareil, car il est capable de tenir sans difficulté plusieurs minutes de pose (photo nocturne).
Dernier point important, enfin : sa dynamique est meilleure, si bien qu'il perce moins vite la blancheur des nuages dans un ciel très bleu, ou encore les vitraux d'une église vus depuis l'intérieur.


L'écran orientable
Le G10 en était dépourvu. Sa présence permet de photographier discrètement des scènes, même s'il nécessite au départ une certaine habitude lors de certains cadrages acrobatiques.


Le stabilisateur d'images...
... qui a visiblement encore progressé. En intérieur de monument, le 1/6è s à 28 mm est systématiquement net. Associé à une optique qui à 2.8 donne des résultats parfaits, y compris dans les angles, le G1x est redoutable en condition de faible lumière.


Mes conclusions (forcément partielles et subjectives)
Le G1x s'adresse à un type de photographes bien particulier : ceux qui souhaitent une excellente qualité d'images tout en profitant de réglages variés quant aux menus et fonctions (priorités ouverture, vitesse, contrôle de la mise au point, débrayages des fonctions, etc.). En cela, son encombrement élevé pour un compact ne gênera pas vraiment. En revanche, il est clair que le photographe qui recherche un appareil à glisser au fond de la poche fait une erreur en le choisissant.

Par rapport à mes besoins, et malgré les défauts énumérés, j'en suis (pour le moment) très satisfait car le résultat qu'il fournit est de haut niveau, même en ré-échantillonnant les images pour satisfaire aux besoins des agences d'illustration...

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Complément au présent article (ajouté le 13/11/2012)

Cela fait maintenant plusieurs mois que j'utilise le G1x. J'ai pris un peu plus de 2 300 images avec, dans de nombreuses conditions. Plusieurs centaines de ces images sont déjà en vente en agence. Je vous livre maintenant mon sentiment final...

Les Raw sont toujours décevants... Du fait de DPP 3.11 livré en standard avec le boîtier et qui, quels que soient les réglages imposés, n'est pas capable de fournir des Jpeg meilleurs (bien au contraire) que les Jpeg moulinés directement par le G1x. Ce problème pourrait être résolu en passant par d'autres logiciels, comme Lightroom, mais que je n'utilise pas. Je travaille donc en Jpeg direct (en attendant), ce qui n'est pas un réel souci étant donné la qualité des fichiers. Seule contrainte : l'espace SRVB doit être converti en Adobe RVB avant d'envoyer les images pour la presse (conversion effectuée via Photoshop CS).


Le G1x est toujours aussi gros... Mais je m'y suis habitué. Si bien que son gabarit m'apparaît aujourd'hui comme absolument non contraignant. Bien au contraire, il tient bien en main et ne suscite de toutes les manières pas de réticence ou de méfiance lorsque je shoote des scènes de rue. Et l'écran orientable est vraiment un plus.


Le bouchon d'objectif est encore pire que lors de mes premières manipulations ! Je l'ai au final dégagé et remplacé par le pare-soleil (ci-dessous) qui a le mérite de protéger l'objectif tout en laissant donc la possibilité de prendre des images rapidement. Seule ombre au tableau : le bouchon est alors encore plus dur à mettre en place (faut bien que je range de temps à autre le matériel) quand le pare-soleil est installé !
J'avais aussi pensé éventuellement à installer un filtre type UV à l'avant de l'objectif mais il faut, semble t-il, passer par une bague d'agrandissement pour filtre 58 mm car il n'existe pas de filtre de diamètre très petit... Avec un filtre 58 mm, le G1x prend un embonpoint trop important.


La suppression d'un commentaire audio sur les images... demeure pour moi un gros handicap, car je suis dorénavant obligé de me trimballer systématiquement avec un dictaphone pour mémoriser les informations liées aux lieux que je photographie. Nul !


Le mode macro... est désespérant car je dois souvent passer de plans lointains à des plans proches durant mes prises de vues. Un exemple le week-end dernier où je suis allé photographier des chocolats (sur des présentoirs notamment) dans un salon spécialisé : il est souvent impossible d'obtenir une image nette tellement la distance minimale de mise au point est lointaine et varie selon la focale utilisée ! Une vraie galère ! A corriger au plus vite sur le futur G2x.


Parmi les autres défauts cités dans mon article précédent, l'inertie au déclenchement reste vraiment un point à corriger par Canon : on rate parfois (souvent ?) des bonnes photos parce que le boîtier n'a pas été capable de se réveiller à temps pour faire la mise au point convenablement.


Les points forts... du G1x demeurent heureusement. Le capteur (avec un satisfécit pour les hauts iso et les temps de pose longs), l'objectif et l'IS sont vraiment très performants et assurent des images parfaitement compatibles avec les besoins des agences. J'aurais simplement aimé plus de pixels, 20 millions par exemple, afin de pouvoir fournir des images encore plus piquées, notamment lorsque je dois corriger des perspectives sur les monuments (opération qui dégrade en particulier la qualité de la partie supérieure des images).


D'autres points forts me sont apparus au fil du temps avec l'utilisation des Jpeg directs (certaines fonctions n'étant accessibles que dans ce mode) : la fonction "miniature" donne à certaines images un effet spectaculaire, utilisable en presse avec certains thèmes spécifiques ; la fonction HDR aussi (voir le phare ci-dessus, via quelques améliorations sous Photoshop), qui fonctionne bigrement bien, à condition d'utiliser un trépied photo stable et que le sujet ne bouge absolument pas.

Voilà, je pense avoir fait le tour de mon sentiment concernant ce boîtier. Canon a de la marge pour l'améliorer... Le rêve - pour moi - serait de doter le futur G2x d'un capteur mieux défini, d'un mode macro digne de ce nom, d'une inertie au déclenchement plus réduite, d'un bouchon de protection de l'objectif efficace et de lui redonner la fonction très pratique de commentaire audio sur les images. Et pendant qu'on y est, ajoutons aussi une (meilleure) étanchéité du boîtier à la pluie et à la poussière.

Complément d'info (ajouté le 3 février 2013) : je reviens d'un reportage en Islande durant lequel j'ai beaucoup utilisé le G1x, pour les prises de vues classiques ainsi que pour des images d'aurores boréales. C'est vraiment un excellent boîtier... Deux exemples ci-dessous. L'image de l'aurore boréale, notamment, a été prise à 1600 iso, 20 s de pose à 28 mm et 2.8. L'église est éclairée par la Lune.


Complément d'info (ajouté le 28 avril 2014) : je reviens d'un reportage dans le désert sud marocain pour lequel j'avais - bien entendu - emmené mon précieux G1x. J'ouvre d'ailleurs ici une parenthèse pour signaler mon immense déception à la découverte du G1x MK II fraîchement annoncé par Canon... Exit un capteur mieux défini, exit l'écran orientable dans toutes les directions, et exit le viseur optique (même s'il est sommaire, il est bien mieux que rien du tout !!!). Ou comment Canon arrive à sortir des boîtiers moins bien d'une génération sur l'autre !!!??? Tant mieux, je garde mon G1x tel qu'il est.
Bref, j'ai (enfin) essayé de photographier le ciel avec ce boîtier et bien m'en a pris : comme je le pensais, ses performances sont bonnes (en retrait par rapport à un reflex APS récent mais nettement meilleures que beaucoup d'autres compacts). Je vous laisse le soin de juger...

Conditions de prise de vue : la Voie lactée (assez basse sur l'horizon) - Canon G1x - 28 mm - 2,8 - 3200 iso - 60s de pose (le boîtier fait automatiquement un dark pour supprimer les pixels "chauffés" par le bruit thermique du capteur) - Jpeg direct - sur pied motorisé pour compenser la rotation du ciel. La mise au point a été effectuée via le mode manuel par essais successifs (mon G1x donne dans ces conditions une map à l'infini vers 3 ou 4 mètres !!!???).
3200 iso est la limite raisonnable. Avec une Voie lactée plus haute et plus contrastée, le même temps de pose aurait donné de meilleurs résultats. Je signale enfin que les angles de l'image présentent une coma moyennement sensible, qu'un simple petit recadrage en post traitement permet de supprimer.

L'image en plan large : le bas de l'image, qui dans la réalité correspond aux abords de l'horizon, est légèrement brunâtre du fait de poussières de sable en suspension dans l'atmosphère marocaine.


Le crop 100% sur le centre de l'image. Comme je vous le disais, 3200 iso est un peu limite : à 1600 iso, avec un meilleur ciel, l'image serait montée d'un cran...

samedi 21 juillet 2012

Paris, capitale maçonnique

Le site du Figaro vient de publier un intéressant article concernant les symboles maçonniques présents à Paris, au fil des promenades et des monuments. Parmi les images utilisées, on retrouve mon image représentant les statues de la Place de la Nation.

Accès à l'article : cliquez ici.

samedi 14 juillet 2012

Nouvelle carte postale

Pour la seconde fois en quelques semaines, je suis tombé sur l'une de mes images diffusées en carte postale. Il s'agit cette fois d'une image représentant la façade de la cathédrale de Coutances, en Normandie. Carte postale repérée, comme il se doit, dans une libraire du centre ville.

Cette image est l'une des premières que j'ai mises en agence. Elle a été prise en 2003 à l'aide d'un Canon EOS 10D équipé d'un zoom Sigma 18/125.

vendredi 13 juillet 2012

Géopolis et le Québec !

Grand défenseur de la langue française, le Québec subit lentement mais sûrement les assauts incessants de la langue anglaise. C'est pour illustrer ce très intéressant sujet de Florencia Valdés Andino que le site francetv a utilisé ce gros plan d'un texte du dictionnaire. Image prise au DS MKIII équipé pour l'occasion d'un 105 mm Macro Sigma 2.8.

Pour accéder à cet article : cliquez ici.

lundi 9 juillet 2012

Culturebox et Versailles

Un bosquet du château de Versailles, conçu au 17ème siècle par André Le Nôtre, le bosquet du Rond Vert, va être réaménagé de façon contemporaine courant 2013. Pour illustrer le sujet, le site de France Télévisions Culturebox fait appel à l'une de mes images prise il y a deux ans à l'aide de mon fidèle DS MKIII équipé du 17/40 L + filtre polarisant. Cette image a été vendue via l'Agence France Presse.

Plus d'infos sur cet article : c'est ici.

vendredi 6 juillet 2012

En une du Parisien/Aujourd'hui en France !

Très très très bonne nouvelle : je suis en une du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France, avec une image montrant un radar automatique installé en bord de route départementale (en Seine et Marne). Image prise à l'aide d'un Canon EOS 1DS MKIII équipé du zoom Canon 24-70 2.8. Une diffusion à plus de 600 000 exemplaires...

Le Figaro et mes images

Le site Internet du Figaro utilise mon image pour illustrer le fait que les banques financeront les PME de l'aéronautique. Une image réalisée au salon du Bourget en 2011, à l'aide d'un Canon EOS 550D équipé du Fisheye Canon. Pour accéder à la page, cliquez sur l'image ci-dessous. 

mercredi 4 juillet 2012

De belles taches solaires

Depuis quelques jours, il est possible de voir à l’œil nu un groupe de taches sur le disque solaire. Un phénomène d'autant plus rare que l'activité solaire est réduite depuis quelques années.

Pour ce faire, il faut bien entendu prendre les précautions d'usage, et utiliser soit des lunettes dites "Eclipse", soit un filtre solaire dédié, sous peine de graves lésions oculaires. En photographie, on se régale.
Ci-dessous une image prise ce matin, au foyer d'une lunette ASTRO-Professional APO Triplet 80/480 Carbone, équipée d'une lentille de Barlow Kepler x2 ED, le tout sur une monture Vixen Porta. Le reflex utilisé est un Canon EOS 550D (mode Raw, monochrome, 100 iso, 1/4000è s).