lundi 29 décembre 2014

Un bel article dans Astronomie Magazine...

Je vous invite à acheter le nouveau numéro d'Astronomie Magazine (n° 174 - janvier 2015) qui vient de paraître. Vous y trouverez un article sur l'astronomie au Maroc, et plus particulièrement dans la Vallée du Drâa, dans le sud-est du pays. J'ai voulu cet article mélangeant textes de découverte de la région et de son ciel, et images assez généralistes des paysages rencontrés. Ci-dessous la double d'ouverture...


Si vous souhaitez de plus amples informations sur cette région pour vous y rendre, n'hésitez pas à me contacter directement.

mardi 11 novembre 2014

Le nouveau 100-400 Canon enfin là !

En voilà un qui s'est fait attendre une éternité ! Canon annonce la sortie du remplaçant du vénérable 100-400 IS L 4.5/5.6... Une excellente nouvelle pour les photographes animaliers en particulier qui recherchent une optique puissante et suffisamment lumineuse. 


Cette nouvelle version va combler les lacunes du précédent 100-400 avec une qualité optique sans doute supérieure à 400 mm, une ergonomie revue et nettement améliorée (zoom par bague rotative, étanchéité) et un stabilisateur plus performant. Le prix de vente de la bête s'envole (aux alentours de 2100 €), une mauvaise habitude prise par Canon ces dernières années.

Pour ma part et pour l'utilisation que j'ai des longues focales, je trouve qu'il va venir en concurrence directe avec le 70/200 4.0 IS L équipé d'un extendeur x1.4, voire du doubleur Canon ! En effet, ce zoom avec ext. x1.4 fournit de très bons résultats (équivalent 98/280 5.6 constant) et des résultats encore surprenants avec doubleur (équivalent 140/400 8.0). De quoi s'interroger sur le bien fondé de ce nouvel investissement, notamment eu égard à la grosse différence de tarif entre les deux.

Attendons de voir les tests optiques du nouveau venu : si ses performances sont très bonnes et homogènes dès la pleine ouverture, et que l'ajout d'un extendeur ne pénalise que peu les résultats, il sera sans doute très convoité...

dimanche 9 novembre 2014

Souvenir des RCE !

Un petit plaisir en ce début novembre avec ma visite aux Rencontres du Ciel et de l'Espace à la Villette, la grand messe des passionnés d'astronomie.

Me voici photographié à côté de David Nagler (je suis à droite, lui à gauche), le fils et digne successeur du fondateur de la société américaine Tele Vue, fabricant renommé de lunettes astronomiques ED et APO, et surtout des fameux oculaires ultra grand champ... NAGLER !

mercredi 8 octobre 2014

La Santa Maria de Christophe Colomb...

La découverte faite au printemps dernier de l'hypothétique épave de la Santa Maria de Christophe Colomb au large des côtes haïtiennes vient sans doute de tomber à l'eau. C'est en tout cas ce que nous révèle le site du Parisien. Cet article est illustré par une photo de la maquette du célèbre navire, prise il y a quelques années aux Canaries à l'aide d'un Canon EOS 1DS MKIII équipé du zoom Canon 17/40 L.

Pour lire cet article : cliquez ici.

vendredi 8 août 2014

Remappage (remapping) du capteur des Canon EOS 5D MKIII et 6D

Le capteur de mon 5D MKIII présentait quelques pixels morts visibles lorsque je scrutais les images à 100% sur écran. Ces pixels apparaissaient sous la forme de petites croix ou de petits points blancs selon les conditions de prises de vues. Par exemple dans les plages unies de l'image (un ciel bleu), ou en hautes sensibilités.

Ces défauts n'étaient pas visibles sur des tirages de petits et moyens formats. En revanche, on pouvait les repérer sur des tirages de grande dimension. Je précise que tous les boîtiers reflex numériques que j'ai possédés ou utilisés (Canon EOS 10D, 5D, 550D, 1DS MKIII, etc.) présentaient des pixels morts. Un problème visiblement classique sinon normal, qui ne doit pas faire peur aux photographes : avoir quelques pixels morts sur une image qui en affiche 20 millions reste un problème tout à fait limité.

Pour mieux comprendre ce phénomène, voici deux exemples... L'image ci-dessous montre un bateau à marée basse dans le port de Granville. La sensibilité est de 320 iso.


Sur ce crop à 300% on repère le pixel manquant dans le ciel bleu, plutôt discret.


Cet autre exemple montre un mouton de pré-salé photographié à 1 000 iso. Le pixel mort est cette fois plus évident par rapport au fond de l'image situé hors du plan de netteté.


Comment corriger ce problème ?

Deux solutions sont possibles... La première consiste à nettoyer les images au moment de leur post-traitement. Cela suppose de connaître la position des pixels et de prendre le temps de les effacer un à un (par exemple, à l'aide de l'outil Correcteur de tons directs de Photoshop). Un travail assez fastidieux selon les zones de l'image concernées.

La seconde solution peut être bien plus efficace et surtout définitive : elle se nomme remappage, ou remapping. C'est une fonction cachée de bien des EOS numériques qui a pour but de réaliser "la carte des défauts du capteur" pour mieux les corriger (en remplaçant par exemple le pixel défectueux par le pixel adjacent). Elle fonctionne parfaitement avec les 5D MKIII et 6D (et probablement avec bien d'autres Canon).

Comment procéder au remappage du capteur ? 
  1. On s'installe de préférence dans une pièce sombre.
  2. On retire l'objectif monté sur le boîtier. 
  3. On met à sa place le bouchon de protection. 
  4. On allume le boîtier et on va jusqu'au menu "Nettoyage du capteur", puis "Nettoyage manuel".
  5. Boîtier tenu verticalement on valide... Le miroir se relève alors.
  6. On attend au moins 30s, puis on éteint le boîtier.
  7. Le remappage est terminé !
Reste ensuite à effectuer une image test pour vérifier que les pixels morts ont bien disparu.

Dans mon cas, la dernière image avant remappage, et l'image après cette opération.


Je précise enfin que cette fonction ne se substitue pas au mode "Réduction bruit longue pose" des EOS, qui consiste à réaliser automatiquement ce que l'on appelle un dark, c'est à dire la soustraction des défauts de l'image. En effet, le dark auto ne fonctionne que sur des poses longues en soustrayant tous les défauts induits via une pose d'égale durée, obturateur fermé : les pixels morts sont donc supprimés, mais aussi les pixels parasites générés par l'échauffement du capteur durant la pose.

Complément d'information (apporté le 22/05/2015) : les capteurs de nos boîtiers photo se dégradent-ils avec le temps ? Une chose est sûre, un "nouveau" pixel mort est apparu sur mes images, placé à un endroit qui ne correspond pas à un pixel mort précédent ! Mon capteur aura donc tenu environ 8 mois avant que je doive renouveler (avec efficacité) cette opération de remappage...

Question : pourquoi un nouveau pixel mort est-il apparu sur mes images !!??... Les photosites des capteurs numériques disparaissent-ils au fil du temps ? Se dégradent-ils ? S'obstruent-t-ils ? Est ce plutôt un problème de traitement numérique de l'information qui devient perfectible selon les conditions d'utilisation et l'âge du capteur ? Bonne question !

En tout cas, après avoir réalisé une nouvelle fois le remappage, tout est redevenu absolument parfait, et c'est bien là le principal...

dimanche 20 juillet 2014

Gaz de schiste en Suisse...

Le gaz de schiste risque aussi de s'imposer en Suisse. C'est en tout cas le constat que fait le site suisse Zürcher Oberländer. Pour illustrer son sujet, le site utilise mon image représentant un puits de test de gaz de schiste installé vers Rozay en Brie, en Seine et Marne.

Pour accéder à l'article, cliquez ici.

mardi 8 juillet 2014

Superbes taches solaires !

Depuis quelques jours l'activité solaire bat son plein avec de superbes groupes de taches bien visibles. Hier matin, j'ai donc sorti le matériel de prises de vues afin d'immortaliser le disque solaire. Voici le résultat...


Cette image a été réalisée avec le matériel suivant : tube optique Perl-Vixen 93/1300 sur monture Vixen SP/DX, suivi motorisé, filtre solaire à l'ouverture D4, filtre Baader Continuum et Canon EOS 550D. L'image a été prise en mode monochrome, traitée sous Photoshop puis colorisée.

La 93/1300 est une lunette datant des années 1980. Elle possède un objectif achromatique d'excellente qualité qui fournit des images très bien corrigées du chromatisme.

lundi 28 avril 2014

Couverture américaine !

C'est ma première couverture repérée d'un magazine américain ! Une de mes photos fait en effet la une du magazine New Yorkais On Earth, magazine axé sur la nature et l'environnement.

Son dossier du début d'année traite du porc et de la trop grande prédominance de cet animal dans notre alimentation, surtout s'il est élevé dans des conditions ne respectant pas les contraintes écologiques et biologiques.

Pour illustrer cet imposant dossier, On Earth a donc choisi une image présentant un porc en gros plan, image prise dans une exploitation du Massif Central avec un Canon DS MKIII équipé d'un zoom 70/200 4.0 IS L.

Pour accéder au site de On Earth : cliquez ici.

mercredi 9 avril 2014

Test : ASTRO-Professional 115 ED Triplet

J’ai la chance d’avoir eu en test pour plusieurs semaines le tube optique ASTRO-Professional 115 ED Triplet. Cette version se différencie de la précédente par l’emploi d’un barillet de maintien du bloc optique nettement plus efficace (notamment côté réglages et stabilité de la collimation). Pour le reste, nous sommes en terrain connu…


A commencer par l’objectif triplet, qui intègre un élément en verre ED japonais de type FPL-53. Ce verre de qualité supérieure assure, théoriquement, un meilleur contraste et surtout une excellente correction du chromatisme résiduel (apparition de franges colorées). C’est cette caractéristique essentielle qui détermine ou non l’appellation  d'"apochromatique". Avant d’établir si les performances attendues sont bien au rendez-vous, voici une présentation globale de l’instrument, de ses avantages et de ses inconvénients.


La mécanique : ce tube présente une belle finition, dans la pure tradition des instruments aluminium de la marque allemande. La version standard reçue est livrée sans pointeur et sans valise DeLuxe de transport, mais avec colliers et queue d’aronde de fixation. Le pare-buée est rétractable (longueur du tube pare-buée rétracté : 68 cm ; pare-buée étiré : 82 cm), ce qui facilite grandement le rangement et le transport du matériel. Le poids du tube, avec colliers, est de 6,7 kg. Je l’ai installé sur une ancienne monture Vixen SP/DX. Etant donné ces poids et gabarit moyens, je conseillerai de l’installer sur une monture de type CG5 Go-to au minimum (sur trépied acier grosses sections). Les possesseurs de montures type HEQ-5 ou EQ-6 seront bien entendu encore plus à leur aise, surtout s’ils souhaitent se lancer dans l’imagerie du ciel profond.


L’autre point fort de la lunette réside dans son superbe porte-oculaire 3’’. Très massif, il offre un double système de rotation sur 360° (rotation principale du porte-oculaire, et rotation plus fine du tube porte-oculaire… utile en photo pour peaufiner les cadrages). Mes tests et essais n’ont pas permis de mettre en évidence un problème éventuel de shifting de la mise au point, ni même de soucis concernant un défaut de centrage éventuel lors des rotations des accessoires. Au contraire, même avec une charge importante (1,8 kg d’accessoires, boîtier photo et pièces optiques), la mise au point s’est avérée stable et précise. Un bémol toutefois : le bouton de mise au point démultipliée (vitesse 1:10) « gratte un peu », sans toutefois sembler présenter un manque de précision dans sa rotation. De même, il ne faut pas hésiter à resserrer de temps à autre les vis de maintien du porte-oculaire sur le tube, afin d’éviter des jeux ultérieurs (phénomène rencontré avec les autres lunettes de la marque).




Puisque j’en suis au chapitre des critiques, j’ajouterai le cache métallique qui ferme et protège l’objectif. Placé à l’extrémité du pare-buée, il se visse très difficilement et vient vite à bout des nerfs de l’utilisateur pressé de remballer son matériel. Un cache à emboîtement simple aurait été nettement préférable. Autre point négatif, moins gênant celui-ci : l’instrument mériterait des colliers de fixation un peu mieux finis et cossus. Malgré cela, ils restent tout de même assez faciles à utiliser et à régler.

Essais sur étoile artificielle : la 115 ED reçue était légèrement décollimatée (problèmes durant le transport ?). Heureusement, le nouveau barillet qui équipe l’instrument se révèle presque facile à régler en raison de la présence de quatre séries de trois vis non scellées, ajustables par l’utilisateur. Ces vis jouent latéralement sur les lentilles : il ne m’a fallu ainsi que quelques minutes pour retrouver une collimation parfaite !


A fort grossissement, l’image de diffraction se présente sous la forme d’un faux disque bien défini, entouré d’un anneau classiquement renforcé et de trois anneaux ténus, tous concentriques. Aucun chromatisme n’est décelable.
La plage intra focale est parfaitement lisible, avec une série d’anneaux centraux circulaires, assez renforcés, homogènes, et un anneau extérieur renforcé mais moyennement défini. Aucun chromatisme n’est visible.


La plage extra focale est un peu moins lisible, avec des anneaux centraux un peu moins homogènes, et un anneau extérieur moyennement défini. Aucun chromatisme n’est décelable.


Les plages intra et extra focale apparaissent donc presque identiques, hormis en ce qui concerne leur lisibilité. Autres points à noter, des traces de tension dans l’objectif, visibles sous la forme d’une détérioration de l’anneaux extérieur sur trois points de sa circonférence, traduisent un double problème de mise en température de l’objectif et de serrage un peu excessif des lentilles dans le barillet. Ses faibles tensions provoquent une légère présence de l’astigmatisme, dans la pratique sans grandes conséquences sur les images obtenues.

Aberrations optiques et vignetage : en photographie, les étoiles apparaissent très fines au centre du champ image. Dans l’angle du format 24x36, la coma est assez prononcée mais demeure dans des limites raisonnables. Dans le format APS-C, la coma est moins sensible mais demeure gênante. Les spécialistes du ciel profond devront passer par un correcteur de coma pour obtenir des images parfaitement exploitables. Le vignetage est peu sensible au format 24x36 et quasi inexistant en APS-C.Ci-dessous, de haut en bas : aspect d'une étoile au centre du champ, dans l'angle du format 24x36, dans l'angle du format APS-C.




Observations lunaire et planétaire : j’ai eu la chance d’utiliser pour l’occasion le fameux UWA 28 mm ASTRO-Professional. Cet oculaire se révèle remarquable en lunaire, notamment lorsque le fin croissant laisse entrevoir facilement une belle lumière cendrée. Avec un grossissement de 28x et un champ résultant de 2,8 degrés, l’observateur note non seulement de nombreux détails fins dans les cratères mais aussi et surtout de nombreux détails subtils sur la face non éclairée (variantes de tons dans les mers, éjectas autour de certains cratères, etc.). De 133x à 266x, avec d'autres oculaires (Long Eye et zoom Nagler 3-6 mm), l’image offerte est belle, parfaitement contrastée et résolue. De nombreux détails très fins sont parfaitement rendus. Une des raisons à ces performances provient de l’absence totale de chromatisme et d’un bon contraste. Aucun reflet bleuté n’est visible, même dans les parties les plus contrastées des cratères lunaires. Aucune ombre volante bleutée n’est non plus décelable. A ces grossissements, je n’ai noté aucune trace de liseré coloré sur le limbe lunaire. A 479x enfin, j’ai profité de bonnes conditions atmosphériques pour réaliser des observations très intéressantes, notamment des cratères Eudoxe et Aristote (nombreux détails très fins, spectaculaires, observés dans les remparts). Ci-dessous, la Lune photographiée au foyer de la lunette + doubleur Canon + EOS 550D. La seconde image, crop à 100% d'un détail de la première, n'a reçu aucun traitement particulier (hormis un rehaussement de la netteté) : elle ne résulte donc pas d'une addition d'images.



Ci-dessous, une image de la Lune prise au foyer (sans ajout d'un doubleur). Le crop 100% centré sur le limbe lunaire montre l'excellente correction du chromatisme (absence de liseré coloré).



Sur Saturne, le bon contraste des images permet de saisir facilement la bande équatoriale principale. Son aspect brun assez sombre est évident, tandis que la division de Cassini des anneaux (bien qu’assez fermés) se repère sans difficulté. Comme pour la Lune, aucun chromatisme n’est décelable. La très bonne finesse de l’image et la luminosité de l’optique permettent de repérer les satellites Titan, Dioné, Rhéa, Thétys ainsi que, plus difficilement, Encelade.

Observations en ciel profond : la luminosité et la résolution sont deux paramètres importants en ciel profond. La 115 ED ASTRO-Professional fournit une luminosité équivalente à un télescope Newton de 170 mm environ, tout en bénéficiant d’une résolution maximale. Pas étonnant dans ces conditions qu’elle soit aussi à son aise sur les amas d’étoiles ouverts ou globulaires classiques. Les amas du Cocher et des Gémeaux sont ainsi parfaitement résolus et piquetés d’étoiles. L’amas globulaire M13 est assez brillant et à la limite d’être totalement résolu. Le couple galactique M81/M82 de la Grande Ourse est contrasté (des détails sont visibles dans la partie centrale de M82 à 61x de grossissement). Les galaxies ténues du Lion sont perceptibles jusqu’à magnitude 12 environ. Le trio de galaxies M66/M65/NGC3628 est vu assez facilement, quel que soit le grossissement. J’ajoute que la planéité de champ est très convenable avec cet instrument, y compris avec l’UWA 28 mm précité : seules les étoiles brillantes situées en bordure d’image apparaissent déformées.

Le test de Roddier : j’ai réalisé un test de Roddier sur l’instrument prêté. Les précisions obtenues sont de λ/3,5 (écart le plus grand), λ/24 (écart moyen), pour un ratio Strehl de 0,93. Ces valeurs témoignent d’une qualité optique très convaincante, d’autant qu’elles s’associent à un bon contraste et à une absence totale de chromatisme. En pratique, cette lunette devrait rivaliser avec les ténors de la catégorie. Ci-dessous, aspect du front d'onde fourni par la lunette, ainsi que l'interférogramme résultant.



Mes conclusions : l’ASTRO-Professional 115 ED Triplet ne présente guère de points faibles. Sa qualité optique générale est très bonne (surtout en tenant compte de son excellente correction du chromatisme), sa conception mécanique est réussie (le tube est guère encombrant), et son ergonomie est très efficace (le porte-oculaire est une vraie réussite). Cerise sur le gâteau, le nouveau barillet de maintien de l’objectif se règle assez facilement (un critère essentiel pour les amateurs exigeants). Côté regrets, le cache de protection de l’optique est vraiment difficile à visser et le porte-oculaire a tendance, au fil des rotations, à subir un jeu préjudiciable (l’amateur devra revisser assez souvent les vis adéquates). Pour le reste, il s’agit donc d’un tube optique de classe qui devrait satisfaire la plupart des amateurs, y compris avertis.

lundi 3 février 2014

Superbes taches solaires !

Quand le Soleil apparait, il faut vite en profiter...

Actuellement sur l'astre du jour s'est développé un extraordinaire groupe de taches, long de 191 000 km (15 fois la Terre !). Juste le temps de réaliser une image à l'aide d'un Canon EOS 550D installé au foyer d'une lunette astronomique...

mercredi 22 janvier 2014

En couv pour le jardinage !

J'ai le plaisir de vous annoncer que c'est mon image (de la Lune) qui fait la couverture de la nouvelle édition de Jardinez avec la Lune... :-)

jeudi 2 janvier 2014

BING Bingo !

J'ai le plaisir de vous annoncer que mon image fait la page d'accueil du moteur de recherche BING de Microsoft ce jour ! Un très très très joli coup et la garantie d'une visibilité exceptionnelle de mon travail.

Correcteur de champ pour lunette APO Triplet 80/480

Les utilisateurs de la lunette ASTRO-Professional/Orion APO Triplet 80/480 Carbone seront heureux d'apprendre qu'il existe un correcteur de champ dédié très performant ! Cet accessoire est d'autant plus intéressant que cette lunette ultra performante est toute désignée pour l'imagerie du ciel profond, grâce à son rapport d'ouverture intéressant (F/D 6), à sa correction totale du chromatisme (aucun halo bleuté autour des étoiles), et à son ergonomie efficace (tube court, léger, finition carbone, porte-oculaire rotatif, microfocuser, pare-buée rétractable, etc.).

Cet accessoire a été conçu pour jouer un double rôle : aplanir le champ image (corriger la courbure de champ) et corriger les aberrations de type distorsion, notamment en imagerie dans les angles des formats 24x36 et APS-C.


Présentation : Ce correcteur présente une jolie finition aluminium noir. Ses poids et gabarit sont restreints (147 g, 76 mm de long), si bien qu'il ne pénalisera guère l'utilisateur lors des montages, notamment du point de vue de l'équilibrage du boîtier ou du système d'acquisition sur le porte-oculaire. Autres points positifs, il possède un filetage pour filtres 48 mm, une gorge de sécurité sur sa douille 50,8 mm (pour éviter tout risque de chute en cas de desserrage involontaire), et un filetage de sortie T2 classique 42 mm, qui correspond à la norme des bagues T2 photo traditionnelles.

Sur le terrain : la première bonne nouvelle concerne le fait que ce correcteur ne nécessite pas de bague allonge pour effectuer la mise au point à l'infini. La seconde bonne nouvelle est qu'il n'induit quasiment aucun coefficient de grandissement (le rapport d'ouverture de 6 d'origine est donc quasiment conservé). La dernière bonne nouvelle, enfin, concerne la couverture de champ puisqu'il fonctionne aussi parfaitement avec le format 24x36.

Le vignetage : avec une fixation T2 classique en sortie, on aurait pu craindre un vignetage sensible au format 24x36. Ci-dessous, les résultats obtenus... On constate que la présence du correcteur n'engendre quasiment aucune montée du vignetage.


Les performances en stellaire : C'est sur ce point que les amateurs se décideront ou non pour l'achat de cet accessoire. Pour juger de ses performances, nous avons comparé sur une étoile référence le couple "lunette + correcteur" à la lunette seule.

Ci-dessous : aspect d'une étoile au centre du champ.


On constate l'absence de dégradation, notamment sur le plan de la correction du chromatisme. 

Ci-dessous, l'aspect d'une étoile dans l'angle du format APS-C.


On constate une correction remarquable de la distorsion ainsi que de la courbure de champ. L'étoile n'est plus déformée et voit sa tache devenir nettement plus ponctuelle. Une fois encore, aucun chromatisme n'est décelable.

Ci-dessous, l'aspect d'une étoile dans l'angle du format 24x36.


On constate une très nette diminution de la courbure de champ (l'étoile redevient quasi ponctuelle), ainsi qu'une bonne correction de la distorsion (l'étoile apparaît légèrement "pincée"). Précisons que notre étoile test a été placée dans l'extrême angle du format 24x36. Légèrement recadrée, afin de supprimer ses angles, l'image devient parfaitement homogène sur la quasi totalité du champ 24x36.

Mes conclusions ! 
L'ergonomie de ce correcteur de champ est très bonne et son poids est particulièrement faible. Côté optique, les amateurs utilisant des capteurs au format APS-C seront bluffés par les performances obtenues, avec une planéité de champ remarquable et une correction des distorsions très efficace. Les amateurs utilisant des capteurs 24x36, et souhaitant des résultats parfaits, pourront recadrer légèrement ce format. Dans les deux cas, le chromatisme ne sera jamais visible, tout comme le vignetage qui restera très discret. Un excellent accessoire qui devrait rencontrer un vif succès auprès des astrophotographes.

mercredi 1 janvier 2014